Physical Address
304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124
Physical Address
304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124
Quatre mois après avoir fêté, dans leur antre du TD Garden, leur premier titre depuis 2008, qui les faisait redevenir l’équipe la plus titrée de l’histoire de la NBA – la ligue nord-américaine de basket –, les Celtics de Boston retrouvent leur arène, mardi 22 octobre, face aux New York Knicks, pour le lancement de la saison 2024-2025 de la ligue nord-américaine de basket. Une 79e saison de la NBA où la franchise du Massachusetts ambitionne de rééditer son succès, mais qui devrait voir de nombreux prétendants tenter de s’interposer entre les « C’s » et le trophée Larry O’Brien, qui récompense les champions NBA. Côté français, menée par un Victor Wembanyama très attendu pour sa deuxième saison dans la grande ligue, l’escouade tricolore s’est renforcée au cours de l’été et aborde la saison avec ambition.
Au sortir d’une année qu’ils ont survolée, tant en saison régulière que lors des phases finales, les joueurs de Boston vise un deuxième titre consécutif. La franchise pourra s’appuyer sur son duo Jayson Tatum-Jaylen Brown (élu meilleur joueur des finales en juin). Les deux stars des Celtics ont vécu un été compliqué : l’un était cantonné sur le banc de Team USA pendant les Jeux olympiques ; l’autre n’a pas été sélectionné, et reconnaît aborder la saison « avec extrêmement de motivation » et un état d’esprit revanchard.
Plusieurs équipes ont profité de l’intersaison pour se renforcer. A commencer par le premier adversaire de Boston, mardi, les Knicks de New York, battus en demi-finale de Conférence Est la saison passée. La franchise, qui n’avait pas enchaîné deux qualifications de suite pour les demi-finales de conférence depuis vingt-cinq ans, s’est armée en recrutant Mikal Bridges, ancien pensionnaire des Nets de Brooklyn, et Karl-Anthony Towns, ex-coéquipier du Français Rudy Gobert chez les Timberwolves du Minnesota.
Les Sixers de Philadelphie ont de leur côté enregistré l’arrivée de Paul George, ancien ailier des Clippers de Los Angeles. A 34 ans, il vient épauler le meneur, révélation de la saison passée, Tyrese Maxey et le MVP (meilleur joueur) de 2023, Joel Embiid.
Dans la Conférence Ouest, la lutte s’annonce une nouvelle fois sans merci. Les Mavericks de Dallas, défaits en finale NBA, pourront compter sur leur star slovène, Luka Doncic (33,9 points par match l’an passé) et sur la venue de Klay Thompson, quadruple champion NBA avec les Golden State Warriors.
Autre candidat au titre : le Thunder d’Oklahoma City. Première de la saison régulière avec un bilan de 57 victoires pour 25 défaites, la franchise a été éliminée en demi-finale à l’Ouest par Dallas (4-2). Leur entraîneur, Mark Daigneault, a été élu coach de l’année, et le Canadien Shai Gilgeous-Alexander, deuxième meilleur joueur de la saison. Le Thunder – l’une des équipes les plus jeunes de la ligue – s’est renforcé avec des vétérans, dont l’arrière Alex Caruso, champion NBA avec les Lakers de Los Angeles en 2020.
D’autres histoires, davantage éloignées du sport, attireront l’attention des fans de NBA cette saison. A commencer par Hollywood. Les Lakers de Los Angeles, le club de LeBron James, le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, ont recruté cet été son fils « Bronny » James. Sélectionne en toute fin de second tour de la draft (sorte de grande bourse aux jeunes joueurs) – non sans polémiques –, l’ailier de 19 ans endossera la même tunique que son père, une première dans l’histoire de la compétition. « [C’est] comme dans [le film de science-fiction] Matrix ou quelque chose comme ça. Ça semble irréel », a commenté LeBron James lors de la préparation.
Pour le basket français, dont les équipes masculine et féminine ont décroché l’argent olympique à domicile (face aux Etats-Unis dans les deux cas), la saison NBA qui s’ouvre mardi peut également sembler irréelle. Outre Victor Wembanyama, qui débute sa deuxième saison dans la grande ligue avec ambition et auréolé des louanges des plus grandes stars de l’histoire, deux de ses compatriotes ont été sélectionnés aux deux premières positions de la dernière draft.
Tous deux nés en 2005, Zaccharie Risacher, avec les Hawks d’Atlanta, et Alexandre Sarr, avec les Wizards de Washington, confirment la montée en puissance de la formation tricolore. Au total, quatorze Français vont porter cette saison la tunique d’une franchise de NBA, faisant de la France le troisième pays le plus représenté de la ligue nord-américaine, derrière les Etats-Unis et le Canada.
Yanis Soul
Contribuer